EST-CE VRAIMENT À VOUS DE PAYER LA PILULE DU LENDEMAIN?-

Parce qu’après tout, 6 euros, ça reste une somme.

C’est la classique. Elle ne prend pas la pilule, vous ne prenez pas la capote. Pourtant, sans vous soucier des conséquences catastrophiques de votre jet, vous avez joui en elle.
Imbécile. Bon, ça arrive.
Et si vous ne vous en souciez guère, cette fille s’en charge pour deux. « Je suis en pleine période d’ovulation », « Je t’avais dit de faire attention », « Tu fais chier, merde », etc… Voilà comment elle vous remercie pour votre besogne. Sympa.
Mais en y réfléchissant un peu, clope au bec et encore suant, c’est vrai que ce n’est pas bon. Rien que l’idée d’avoir un enfant dans neuf mois avec cette meuf vous donne des vertiges, voire la nausée. C’est marrant la vie d’une femme : si elle s’était retrouvée dans la même situation dix ans plus tard, elle n’aurait peut-être pas pipé mot et vous aurait fait un marmot dans le dos en toute inélégance. Mais là, vous êtes sur la même longueur d’ondes : pas d’enfant, merci.
Alors quelle solution vous reste-t-il ? Tout simplement la légendaire pilule du lendemain. Ce contraceptif d’urgence permet aux jeunes filles inconscientes de rattraper leur nuit de débauche, quelques fois dans leur vie. Et oui, parce qu’un peu comme avec des vies dans un jeu vidéo, on ne pourrait pas consommer cette pilule plus de trois fois dans son existence. Tiens donc. Ca bousillerait la matrice, ou quelque chose de sordide dans ce goût-la. C’est ce qu’elle vous a expliqué, fâchée, sur le chemin de la pharmacie. Il y a fort à parier que c’est une légende urbaine propagée par les autorités sanitaires pour que les meufs n’y requièrent pas à outrance, mais bon. Peut-être que c’est vrai. Peut-être que certaines femmes sont vraiment devenues stériles pour avoir bouffé ces trucs comme des Haribo. Peu importe, le fait est que vous voilà dans une pharmacie, un dimanche matin, avec cette go qui fait une gueule de 3 mètres de long alors qu’elle vous prenait en bouche même pas une heure auparavant…Chienne de vie. Les femmes doivent comprendre que l’éjaculation ne se contrôle pas nécessairement, que son intensité peut parfois faire perdre le sens des priorités à sa victime. Que « se retirer » est un véritable supplice chinois qui nécessite le sang froid d’un ninja aguerri. Et si on leur demandait de soudain s’écarter d’un mètre, au moment précis où elles allaient atteindre l’orgasme ? Combien d’accidents seraient alors à déplorer ? La femme est plus faible que l’homme face au plaisir charnel, tout le monde le sait. Et pourtant, nous sommes les fautifs, les bâtard, systématiquement… Merde à la fin. Voilà pourquoi nous préconisons de ne pas vous acquitter de la somme demandée pour cette foutue pilule. En guise de symbole. Non à la double peine.
Bonne chance.

Sweat coin-coin