Faut-il interdire les réseaux sociaux aux plus de 40 ans?

Beaucoup trop gênants, les gars.

On entend souvent que les jeunes sont accrocs à leur portable et aux réseaux sociaux. Pas faux.
Mais bon, par nature le jeune est assez con, il ne sait pas trop ce qu’il fait, alors on lui pardonne. Oui, on l’excuse de se shooter quotidiennement à cette chiasse, tout en proposant lui-même sa propre tambouille à ses fololos. Sans doute car il a l’excuse d’avoir grandi avec cet outil du diable entre les mains, et qu’il ne connaît pas grand chose d’autre pour se distraire.
Mais il y a une autre catégorie de la population qui est également addict, désormais, et qui se révèle pour le moins gênante à l’usage: les vieux.
Les adultes.
Hélas,  force est de constater que les « digital natives » n’ont plus le monopole de l’exhibitionnisme virtuel, loin s’en faut. Après quelques années nécessaires pour maîtriser l’outil, les plus de quarante se sont en effet aussi lancés eux-aussi dans les réseaux, pour une utilisation assez surprenante. Et pour cause: c’est la même que celles des jeunes.
Pourtant ce sont des adultes, censé être un peu plus dignes, un peu moins superficiels. Mais non.
Oh que non.
Un rapide tour sur « la toile » permet de se rendre compte, qu’à l’instar de n’importe quelle petite pute numérique, ils recherchent eux aussi de l’attention et de la validation, par tous les moyens, aussi puérils soient-ils.
Et en terme de quantité, ils ne sont pas les derniers à bombarder, les cons.
C’est assez triste et plutôt inquiétant quant à leur santé mentale, à vrai dire.
On se calme Michel, bordel.
On notera qu’il n’a aucune corrélation entre le milieu social ou professionnel, et le degré de ridicule des contenus proposés par ces middle age. Certains chefs d’entreprise s’affichent sans vergogne sur leur transat ou sur leur trottinette électrique, sans doute persuadés d’être « dans le coup » en postant ?
Mention spéciale  à ceux qui pensent, ou essayent de, faire partie de la fameuse start up nation, et qui font vraiment peine à voir. Il faudra quand même que quelqu’un leur dise que c’est pas OBLIGÉ de poster comme un compulsif pour être moderne, hein. C’est pas grave, si on pas de nouvelles de toi plus de quarante huit heures, Alain. On devrait survivre à ça.

Sur Instagram, c’est sans doute le pire. A croire que ce truc fait baisser le Q.I des gens. Ainsi d’apparaître des femmes de cinquante piges en train de faire des selfies duckface dans des intérieurs  tout blancs, et de poster des trucs minables en mode « regarde ma vie comme elle est bien ». Même des femmes censées être plutôt smart y minaudent comme des gamines dans des stories improbables et si vides de sens que cela fait peine à voir.

Sur Facebook, c’est dans les commentaires que les ieuvs se lâchent souvent. Incroyable. Hyper premier degrés, agités du bocal en diable , ils sont les premiers relayeurs de fake news. Hors sujet, complètement à côté de la plaque, ils se fâchent aussi, souvent. Mais merde, les gars. Sans compter leurs infernales images humoristiques et leurs jeux à la con.Sweat coin-coin

Quant à Tweeter, cet authentique enfer virtuel, on y trouve moult politiques ringards, journalistes impertinents et autres penseurs du dimanche, persuadés qu’on en a quelque chose à branler de leurs opinions consensuelles et de leur regard acéré sur l’actu. Au secours.

Les pauvres. Ont-ils seulement conscience d’être grotesques, ou pensent-ils vraiment être à la page avec ce comportement?  Il est probable que comme n’importe quel drogué, ils ne pensent plus rien, bien trop occupés à montrer à leurs amis leur ballade en mer ou leur après-midi barbecue « que du bonheur » avec Yves et Véro. 

On nous dira: c’est dégueulasse, ils ont le droit. Mais ce n’est pas vraiment le sujet. Ils ont aussi le droit de faire de la danse hip-hop ou de jouer à la dinette. Ca sera juste inconvenant, et stupide. 

Allez, bonne chance.

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