DÉSOLANT: CE POTE QUI A CONSTAMMENT UN STYLE DE MERDE

Quoi qu’il tente, c’est jamais bien.

C’est un pote ce mec, pas de soucis.
Et justement, c’est  à ça que servent les amis: à dire quand ça va pas. Et là, ça ne va pas du tout.

Mais bordel, comment fait ce gars pour être systématiquement sapé comme un merde à ce point-là ? C’est quand même incroyable.

Attention, on ne parle pas de ces gens qui s’en branlent complètement, les « degré 0 », comme on les appelle en marketing du textile.
Non,  on évoque bien ici ce ce mec qui tente, qui essaie, qui dépense même, mais qui ne vise jamais, jamais juste. Ce gars qui s’habille si mal, depuis si longtemps, que quand il aime bien un truc que tu portes, tu commences immédiatement à douter de la pièce. Ce gars qui se pointe avec des t-shirts que tu serais même gêné de porter pour dormir. Ce gars qui souvent amuse par ses choix désastreux, et qui parfois aussi fout la honte ou le cafard, en fonction des circonstances.

Mais qui, avec une régularité effrayante depuis des années, se trompe au moment de s’acheter des fringue.
De tout.

De taille déjà.  Alors qu’il est médium, il a une tendance horrible à prendre ses sweats trop petits, et ses pantalons trop larges. Il n’a aucune conscience de sa taille, un peu à la manière d’un ado qui aurait grandi ou grossi trop vite.

De marques, aussi. Soit il part dans des trucs bien trop connotés, soit hyper cheap, mais jamais basic.
Non, car ce qui est génial avec lui, c’est que monsieur recherche toujours des perles, des pièces un peu différenciantes, allez savoir pourquoi. Pas profil bas pour un sou, il crée souvent le malaise quand il croit avoir déniché une pépite, qu’il arbore fièrement. Et là de te demander ton avis sur un pull col en U ou un pantacourt jaune moutarde à filer des cauchemars.
Je sais pas gros, personne ne t’as jamais dit que tu t’habillais bien, alors joue la sobre bordel. Ne tente rien. Un jean et un haut uni, sombre. Mais bon, si tu lui dis ça, le gars va probablement te répondre que « c’est triste, les couleurs sombres ». Ou se pointer avec une polaire marron. Quel enfer.Sweat coin-coin

Il se foire dans les matières, également. Et allez que je me pointe avec un veste en lin dégueulasse froissée et mal coupée, qu’il n’hésite pas à qualifier de veste de « mi-saison », ou de baskets Veja en chanvre qu’il trouve « sympas »…c’est dur.

Et d’esprit, plus généralement. S’il y a un truc à chier dans le rayon, un truc avec un énorme logo ou une couleur chelou, il va le repérer à coup sûr.

La pire erreur à commettre avec ce gars, c’est de lui dire de venir un peu sapé, un peu chic, à un évènement. Là, ça peut vraiment partir en couille. Il est capable de se pointer gominé, avec une chemise jazz en soie (celle avec des notes de musiques) ou une cravate mexicaine, sans oublier l’infernale chaussure pointue-carré..

Alors que se passe-t-il dans la tête de cet épouvantail? Pourquoi tant de fautes de goûts?
Déjà, il est probable que le mec ne vienne pas d’un environnement très « esthétisant ». Peu de chance que le père du gars soit un dandy. Il a donc du s’inventer sur le tard, en fonction d’une grille qu’il déchiffre souvent mal. Et c’est bien le problème. Ses références sont floues, approximatives. Il ne voit pas les détails qui font la différence dans une dégaine, il n’est pas précis dans son décryptage. Par exemple, alors qu’il voulait un baggy, il va s’acheter un jean XXL, façon bledard. Et si tu lui fais la remarque, le gars va dire que c’est pareil…mais merde. Pas précis, pas sharp, le mec.

Alors que faire de lui? Franchement, rien.
C’est baisé. De toute façon, il est toujours persuadé qu’on le charrie pour le faire chier mais qu’en fait il est stylé, alors ne vous cassez pas le cul.

Bonne chance !

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