Sport : le top des gens les plus chelous à la salle

La cour des miracles, le machin. 

La basic bitch qui fait des selfies en active wear

La meuf est archi-lookée, « que de la marque » avec les coloris raccords, elle est impeccable, elle ne sue pas, surtout pas.  A bien y regarder, vous jureriez même qu’ elle est maquillée. Au sport. Alors en gros, la meuf se fout sur un vélo ou un tapis, et dégaine: et allez que ça part en snap, en selfie, en story, en duckface voire en langue tirée sur le côté, ainsi qu’en hashtags aussi banals que mensongers type #nopainnogain et autre…Elle en branle pas une.

Le body builder (et son cousin la body buildeuse)

Sans aucun doute les plus freakos de la salle. Les mecs sont dans un autre monde, dans un turfu un peu décadent, où se mêlent monstruosité physique, protéines à outrance et esthétique improbable. Première évidence les concernant: tous ces énormes golgoths de salle sont des chômeurs. Impossible autrement de se faire un body pareil. De plus, ils sont malvoyants : c’est beaucoup trop. On a juste envie de leur dire, arrête poto, c’est bon, c’est horrible. Mais non, ils veulent gonfler toujours plus, va savoir pourquoi. Il faut quand même comprendre que ces mecs se sont crées un handicap tout seul: ils ne peuvent même plus lever le bras pour attraper leur douche ou enlever un t-shirt eux-même, mais c’est pas grave. Ils en veulent encore.  Quant à leur style, que dire. De la pure folie, à la manière de ce débardeur violet fluo ultra-échancré qui te pique les yeux.

Le gros qui s’y met

Bon la, c’est le corps médical qui a tranché. C’est le sport ou la mort. Alors voila notre ami en surpoids qui s’y met. C’est assez beau et touchant à voir, parce que putain le mec en chie à mort. Il sue comme un goret, il envoie de longs râles de douleurs, il est violet, c’est magnifique. Force, frère.

Le petits corps malade

Autre présence justifiée par une santé déficiente, le mec hyper maigre qui a décidé que cela ne pouvait pas durer comme ça. Bon en terme de confiance en soi, le gars est pas bien du tout dans cet environnement cela va sans dire. Il erre mollement et fébrilement de machine en machine, qu’il utilise à mauvais escient, il se fait mal, il compense chaque mouvement avec son cou tout tendu, il vit un véritable calvaire. C’est clairement avec ce genre de gars que les salles font leur oseille: car il a beau avoir souscrit un abonnement à l’année, on ne le verra bientôt plus.

Le beau gosse hyper looké

Plus proche de la télé réalité que du mannequinat, ce type de beau mec représente l’élite de la salle. Beau cheveux, outfit impeccable, bronzage matiné, attitude nickel. Sans compter une musculature saillante sans être trop massive. Propre.

L’athlète en surrégime

Le mec a pas le temps. Il est en crossfit body-pump intense. Il saute, il pousse, il crie, il squat, il fait des trucs à fond par terre, il a chaud, il aime ça, il crie, il en veut encore, il souffre mais c’est bon. On comprend pas trop ce qu’il fout, mais ça a l’air physique de fou. Le gars est une usine à gaz à lui tout seul. Épuisant. Calme toi, poto.Sweat coin-coin

Le gay vicelard

Rien d’homophobe dans nos propos, mais la vérité est bien là : il y a des gays en salle de sport qui viennent pour mater des mecs. Demandez à n’importe quel hétérosexuel s’il n’a jamais senti le regard insistant d’un mec rasé orange au sourcils épilés à la salle. Une fois aux vestiaires, ils ont souvent l’intelligence de la jouer assez profil bas, ça peut partir quand même. 

L’exhibitionniste malsain de vestiaires

Pédé, pas pédé, on ne saura vraiment jamais tant on a peu envie de creuser le sujet. Mais en tout cas, exhib, c’est certain. On parle bien sûr de ce blanc entre deux âges dégueulasse, qui fait un malin plaisir à évoluer trop longtemps à poil dans le vestiaire, et à te foutre son cul ou sa teub sous les yeux. Le gars jubile d’être à poil, c’est évident . Mets une serviette, fils de pute. Terrifiant.

Le mec qui se croit balèze

Le gars s’est procuré une tenue type « seconde peau », il a fait 4 séances, et il a l’impression d’être musclor. Alors que non, pas du tout, mais pour lui et son corps de lâche, c’est déjà de la balle. Il se kiffe de ouf, et trouve sans cesse « qu’il a prit ». Il se regarde énormément dans la glace. Bien triste.

Le bledard 

A la manière de Mamoudou le grimpeur, les mecs sont des athlètes. Pas en règle administrativement, ils compensent par des musculatures racées et une volonté de fer. Attention quand même aux indiens qui poussent en mocassin, ça peut foutre un peu le cafard. 

Le mec qui est là tout le temps

Les 15 dernières fois où tu es venu, à des heures pourtant diverses, le mec était là. Il n’est pas coach pourtant. Non, non le gars s’est juste construit une sociabilité de salle de sport. Il connaît tout le monde, checks les gars qui poussent, les meufs sur les tapis, le staff..Il fait le malin et bosse finalement assez peu, à force de faire le con. L’enfer. 

Bonne chance !

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